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  • Trafic d'organes, l'horreur !

    De terribles révélations dans le livre « The HUNT »  que vient de publier en Italie Carla del Ponte, l'ex-procureure en chef du Tribunal pénal international de La Haye pour la Yougoslavie.

    En  attendant sa publication en France, voici des extraits de l’article de Julia Gorin paru dans B.I . n°132, mai 2008 (www.B-I-infos.com). Les révélations contenues dans ce livre sont un spectaculaire renversement du dogme de la culpabilité exclusive des Serbes et ne sont pas à la gloire de ce que devrait être notre civilisation européenne.

    L’UCK SE LIVRAIT AU TRAFIC D’ORGANES HUMAINS SUR DES PRISONNIERS SERBES

    Eh bien ! Peut-être pour la première fois de l'histoire, les grands médias ont estimé que le démembrement de la Serbie était un sujet à traiter. Plus exactement le démembrement de victimes serbes et non-serbes par nos amis et héros et l'UCK. Rappelez-vous les foules hurlant “UCK ! UCK ! UCK !” le mois dernier de Pristina et Tirana à Times Squa-re. Ci-dessous figure un exemple des activités de l'UCK qu'elles ap-plaudissaient. L'information est révélée dans le livre à paraître de Carla del Ponte : “The Hunt” (La chasse). Voici quelques commentaires, en commençant par celui d'Associated Press, que le International Herald Tribune et Fox News ont osé reproduire.

    AP parle d’une macabre enquête 

    Selon un communiqué de son bureau publié le 21 mars, le procureur serbe chargé des crimes de guerre examine des rapports concernant des douzaines de Serbes capturés par les rebelles au cours de la guerre du Kosovo et tués pour que leurs organes puissent être vendus. Le bureau du procureur a reçu des “comptes rendus officieux” d'enquêteurs du Tribunal pénal international de La Haye selon lesquels des douzaines de Serbes emprisonnés par les rebelles albanais du Kosovo ont été emmenés dans l'Albanie voisine en 1999 et ont été tués pour qu'on puisse extraire leurs organes et les vendre à des trafiquants internationaux.

    Bruno Vekaric, le porte-parole du procureur serbe, a dit sur la radio B 92 que les enquêteurs serbes pour crimes de guerre avaient reçu leurs propres informations sur ces présumés trafics d'organes, sans en avoir assez pour poursuivre l'affaire en justice. Selon Vekaric, ils auraient aussi reçu des rapports évoquant des charniers en Albanie contenant les cadavres de victimes serbes. Les médias serbes ont rapporté que l'affaire a été révélée dans un livre écrit par l'ex-procureure Carla del Ponte, qui doit être publié en Italie le 3 avril. Selon l'agence Beta, qui a publié en serbe des extraits du livre, Del Ponte a dit que ses enquêteurs avaient été informés qu'environ 300 Serbes avait été massacrés pour ce trafic d'organes. Le compte rendu de Beta cite un passage du livre où Del Ponte précise qu'on a dit à ses enquêteurs que les prisonniers serbes avaient été emmenés dans des camps au nord de l'Albanie où les plus jeunes ont été sélectionnés et leurs organes vendus à l'étranger. Selon Beta, Del Ponte constate que les équipes chargées d'enquêter sur les crimes de guerre de l'Armée de libération rebelle du Kosovo n'ont pas pu constituer un dossier du trafic d'organes assez complet pour être présenté au tribunal.

    Le rapport de l'agence Beta

    Carla del Ponte, l'ex-chef procureure du Tribunal de La Haye , écrit dans son livre “The Hunt” que son bureau a appris, au cours des recherches faites sur les crimes de guerre commis par l'Armée de libération du Kosovo sur les Serbes et autres communautés ethniques, que les gens disparus en 1999 avaient été soumis à l'extraction chirurgicale de leurs reins et d'autres organes que des contrebandiers revendaient à des cliniques étrangères.

    “Les victimes ont très probablement été kidnappées après le bombardement de l'OTAN, quand les forces internationales de paix étaient déjà déployées au Kosovo.” Même de hautes personnalités de l'UCK étaient impliquées dans cette opération de contrebande d'organes. Del Ponte l'écrit, mais ne donne pas leurs noms. Elle dit aussi qu'un groupe de journalistes “fiables” a dit aux enquêteurs et aux officiels de l'UNMIK qu'au cours de l'été 1999, des Al-banais du Kosovo ont emmené par camions, dans des camps. à Kukez et Tropja, au nord de l'Albanie, environ 300 non-Albanais kidnappés. Les prisonniers les plus jeunes et les plus sains étaient l'objet d'examens mé-dicaux et étaient détenus à Burel et dans le voisinage.

    Dans une pièce utilisée comme salle d'opération, des chirurgiens ôtaient leurs organes aux victimes. Les organes étaient alors transportés, via l'aéroport de Rinas près de Tirana, jusqu'à des cliniques à l'étranger où des clients les achetaient. Un informateur a même affirmé avoir participé personnellement à une de ces livraisons à l'aéroport. Les victimes privées d'un rein étaient emprisonnées et tuées plus tard pour le prélèvement d'autres organes. “D'autres prisonniers dans les baraquements savaient ce qui allait leur arriver”, écrit Del Ponte. Parmi les prisonnières, il y avait des femmes du Kosovo, de l'Albanie, de la Russie et des ex-républiques yougoslaves. Deux informateurs ont affirmé avoir aidé à l'enterrement des victimes dans un cimetière voisin.

    Un aperçu de la sinistre vérité : qu'est-il arrivé aux Serbes du Kosovo capturés par l'UCK ? Plus de 1.300 Serbes – en plus de ceux dont nous savons qu'ils ont été tués ou dont les restes ont été remis aux familles par l'UNMIK au cours des huit dernières années – figurent encore sur la liste des disparus. Dans certains cas, toute la famille a été kidnappée par l'UCK pendant la guerre de 1998-1999 ou après que les Nations Unies et l'OTAN aient pris le contrôle de l'administration et de la sécurité de la province du sud de la Serbie.

    Indifférence internationale

    Au cours des années, nous avons appris qu'un grand nombre de jeunes filles et femmes serbes kidnappées ont servi d'esclaves sexuels, enfermées dans les caves sombres et humides des propriétaires albanais de bars et de bordels, sans arrêt violées et battues, jusqu'à ce qu'elles soient considérées comme inutilisables et tuées comme des chiens. Il y a eu aussi des rapports dans les médias serbes sur les hommes et jeunes gens serbes forcés de travailler dans des mines privées dangereuses et illégales, mais aucune enquête n'a été effectuée par une UNMIK peu coopérative et une KFOR indifférente, et les familles des disparus de Kosovo-Métochie sont toujours sans nouvelles de leurs absents.

    Aujourd'hui, le livre controversé de Carla del Ponte apporte de macabres précisions supplémentaires, en révélant pourquoi des hommes serbes ont été kidnappés au cours des dernières années dans toute la province du Kosovo et n'ont pas été tués sur le champ (l'exécution immédiate était le sort réservé à tous les non-Albanais, et surtout aux Serbes) : c'était parce qu'ils servaient de bétail à la récolte d'organes dans le cadre d'un trafic illégal de greffons humains.

    Selon le journal Glas Javnosti, qui traite d'une des enquêtes avortées concernant le sort de 300 Serbes du Kosovo kidnappés et emmenés dans le nord de l'Albanie, Del Ponte dit que les jeunes gens capturés n'étaient pas battus et étaient bien nourris. On avait improvisé une salle d'opération dans une des maisons, où étaient prélevés les organes internes des garçons Serbes en bonne santé, à destination d'acheteurs étrangers. Les victimes auxquelles on n'avait ôté qu'un seul rein au cours du premier charcutage étaient recousues et remises en prison, maintenues en vie en attendant d'être tuées pour qu'on récupère un autre organe vital lorsque serait trouvé l'acheteur approprié. Selon Carla del Ponte, les Serbes enfermés dans cette monstrueuse écurie à la Josef Mengelé suppliaient qu'on les achève.

     Del Ponte décrit la province du Kosovo-Métochie sous le contrôle de l'UCK et de l'OTAN comme une terre sans loi ni institutions, une terre de querelles sanglantes, gouvernée par des voyous qui se présentaient comme les héros de la “souffrante population albanaise”. Elle dit que les officiels de l'UNMIK et de la KFOR , et même certains juges du tribunal de La Haye , craignaient pour leurs vies s'ils étaient impliqués dans les enquêtes sur les crimes de l'UCK et se sentaient menacés par “l'étendue du pouvoir albanais”. Dans son livre, elle dit que les investigations rares et espacées de l'UCK terroriste ont été les plus difficiles de son mandat de chef-procureure du TPIY, que ses enquêteurs étaient confrontés à des clans, des vendettas et des pressions politiques, et que “les policiers de Berne à Bru-xelles et jusqu'au Bronx” étaient bien au courant des insurmontables difficultés rencontrées dans les tentatives d'enquêter sur le crime organisé albanais.

    Visite sur les lieux des crimes.

    “Nous vérifions des rapports officieux que nous avons obtenus concernant deux camions transportant en 1999 des prisonniers serbes du Kosovo  en Albanie”, a dit le procureur serbe de crimes de guerre Vladimir Vukcevic. Il a précisé que des informations officieuses avaient été obtenues des enquêteurs du TPIY. Selon ces sources, il y a en Albanie des charniers non enregistrés de cadavres de Serbes massacrés. Selon lui, un groupe a été détenu dans des baraquements derrière une maison jaune quelques 20 km au sud de la ville albanaise de Burel. Une chambre de cette maison jaune, selon les journalistes, servait de salle d'opération où les médecins prélevaient les organes.

    Le quotidien Vecerenje Novosti donne d'autres détails du livre, selon lesquels les enquêteurs de La Haye et de l'UNMIK, avec plusieurs journalistes accompagnés par un procureur albanais, se sont rendus dans la maison jaune en 2003. “Elle est maintenant blanche, écrit Del Ponte. Bien que les enquêteurs aient découvert des traces de peinture jaune, le propriétaire a nié l'avoir repeinte.” Dans le voisinage, les enquêteurs ont trouvé des bribes de gaze, des seringues usagées, des sacs en plastique de solutions “pétrifiés dans la boue”, des bouteilles de médicaments vides, y compris de produits de relaxation musculaire employés dans les interventions chirurgicales (Remercions l'incapacité albanaise à se débarrasser de ses déchets !). Dans la maison, ont été trouvées des traces de sang sur les murs et sur le sol d'une des chambres.. “Le propriétaire de la maison a fourni aux enquêteurs une série d'explications quant à l'origine des traces de sang, écrit Del Ponte. D'abord, il a dit que sa femme avait accouché dans cette chambre plusieurs an-nées auparavant. Mais quand la femme a dit dans son témoignage que tous ses enfants étaient nés ailleurs, il a déclaré que la famille se servait de cette chambre pour tuer les animaux en vue de la célébration des fêtes musulmanes.”

    Quant au procureur albanais qui accompagnait le groupe, Carla del Ponte dit qu'à un moment donné, il s'est vanté d'avoir des cousins membres de l'UCK. “Il n'y a pas de tombes de Serbes ici, a-t-il déclaré. Mais si on a pris des Serbes de la frontière du Kosovo et on les a tués, on a bien fait.” Del Ponte écrit que les détectives ont dû abandonner l'affaire, la poursuite de l'enquête s'avérant “impossible”. 

    L’aveu du “Premier ministre”

    Les personnels de l'ONU craignaient pour leurs vies au Kosovo, et certains des juges du TPIY avaient peur des Albanais qui avaient soumis les Serbes à des exactions. C'est pourquoi très peu de cas de criminels de guerre albanais du Kosovo ont été poursuivis en justice, écrit Carla del Ponte. “Je suis sûre que certaines des hautes autorités de l'UNMIK et de la KFOR craignaient pour leurs vies et celles des membres de leurs missions, dit-elle. Je pense que certains des juges du tribunal avaient peur que les Albanais ne viennent les chercher.” Dans son livre, elle décrit sa rencontre avec l'actuel soi-disant Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaci, le jour du 5e anniversaire du traité de paix de Dayton. Elle affirme que, assis à la table, Thaci lui a avoué que les Albanais avaient commis des atrocités. “Je l'ai regardé dans les yeux et je lui ai dit que j'avais lancé une investigation sur les crimes commis par les Albanais au Kosovo. Je n'ai pas dit un mot suggérant que je l'avais inclus dans mon accusation, mais il a conclu que je l'avais fait, et son visage est devenu de pierre.” Del Ponte note aussi que Hashim Thaci et Agim Ceku sont considérés par l'UNMIK et la KFOR comme “plus que dangereux pour les efforts de paix dans les Balkans”.

    Un stupéfiant retournement

    Si l'on a suivi les sessions du TPIY, on sera stupéfait de voir le retour de manivelle de ce tribunal attaché à la condamnation des Serbes. Et les révélations de Del Ponte ne sont que le sommet de l'iceberg. Quand nous avons charcuté la Yougoslavie , nous avons aussi charcuté des êtres vivants. Et alors que nous continuons à permettre la violence à l'encontre du peuple qui a été le second à le plus souffrir de la Seconde guerre mondiale (…)

    Julia GORIN.